Le saviez-vous (moi pas) ? Le 16 septembre est la Journée mondiale du préservatif « féminin » (alias Fémidon, dans le monde francophone) ! Les détails sont sur ce site : vous y trouverez des argumentaires, des visuels, des propositions d’action et des informations sur cet outil de prévention !
C’est l’occasion de parler et de faire parler de ces capotes qui constituent, pour certain-e-s, des alternatives intéressantes au condom « classique ».
J’en profite pour relayer la judicieuse proposition élaborée par l’association Outrans, dans le guide de prévention DTC, afin de dé-genrer le nom de ce préservatif. Ainsi, plutôt que les traditionnels préservatifs « féminin » ou « masculin », l’association propose de parler de « capote interne » (pour le Fémidon) et de « capote externe ». L’objectif ? Faire que ces outils ne soient pas « réservées à certaines identités ou certaines anatomie, mais appropriables par touTEs, quels que soient nos vécus, identités, parcours, corps (…) De leur utilisation vaginale par les trans Ft* ou Mt* à leur utilisation anale chez les gays, comme chez les lesbiennes, les hétérosexuelles, cisgenres comme trans, les façons d’utiliser les capotes internes sont nombreuses. Les qualifier de « préservatifs féminins » reproduit l’idée selon laquelle la personne pénétrée incarne une figure de la féminité. Changer le langage de la prévention, c’est donc déjà changer cette association hétérosexiste entre féminité et personne pénétrée, entre féminité et passivité ».