Le programme du colloque ACFAS-433 « La production des savoirs sur la sexualité. Enjeux épistémologiques et méthodologiques en sciences sociales » est désormais en ligne sur le site du congrès ! Je co-organise ce colloque avec Isabelle Perreault (Université d’Ottawa) et Nicolas Sallée (Université de Montréal). Retrouvez le programme ci-dessous. Pour les résumés et les inscriptions, c’est sur le site de l’ACFAS !

Journée 1 – mardi 9 mai

8h30 à 9h00 : Accueil

9h00 à 10h30 : Sexologie(s) : la structuration d’une discipline en contextes francophones

  • Qu’est-ce qu’un problème sexuel ? La définition clinique et psychanalytique des premiers sexologues lausannois (Suisse, 1960-1990), Stéphanie Pache, chercheuse invitée au Department of the History of Science, Harvard University et chercheuse associée, Centre en études genre, Université de Lausanne
  • Le module de sexologie de l’UQAM : la mise en place d’une discipline universitaire. Isabelle Perreault, professeure au département de criminologie, Université d’Ottawa & Julien Prud’homme, professeur au département d’histoire, Université du Québec à Trois-Rivières
  • La sexologie à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve entre 1970 et 2000 : des savoirs traditionnels ? Julie De Ganck, post-doctorante, Université Libre de Bruxelles

10h30 à 11h00 : Pause

11h00 à 12h30 : Jeunesse et sexualité : un enjeu d’éducation ?

  • Revisiter des résultats de recherche datant de 1994 : éducation à la sexualité et sida. Robert Bastien, professeur au département de médecine sociale et préventive, Université de Montréal
  • L’éducation affective, relationnelle et sexuelle dans les établissements d’enseignement secondaire privés en France. Sociologie historique du collectivisme pratique des classes dominantes. Gauthier Fradois, doctorant en science politique, Université de Nanterre
  • Penser la sexualité adolescente dans les sciences humaines et sociales après la Seconde Guerre mondiale. Laura Di Spurio, Postdoctorante à l’Université of California, Berkeley

12h30 à 14h00 : Lunch

  • 14h00 à 15h30 : Savoirs et pouvoirs : les mouvements sociaux et la sexualité « Couvrez ce musée queer que je ne saurais voir ! … ». Renaud Chantraine, doctorant CIFRE (MuCEM – IIAC/EHESS)
  • Libérer la sexualité des mineurs ? Mouvements gais et revendications pédophiles dans les années 1970 et 1980. Jean Bérard, professeur à l’école de criminologie, Université de Montréal & Nicolas Sallée, professeur au département de sociologie, Université de Montréal

15h30 à 16h00 : Pause

16h00 à 17h30 : Justice, pénalité et sexualité

  • Sexualité, intimité et femmes détenues : savoirs émergeant d’une recherche en criminologie préconisant une méthodologique artistique. Sophie Cousineau, doctorante au département de criminologie, Université d’Ottawa
  • Le proxénétisme en procès : une mise à l’épreuve des sexualités migrantes? Mathilde Darley, chargée de recherche au CNRS – CESDIP & Gwénaëlle Mainsant, chargée de recherche au CNRS – IRISSO
  • L’interdépendance des savoirs historiques et juridiques sur la prostitution. Samantha Pratali, doctorante à la Faculté de Droit et de Science Politique, Université d’Aix-Marseille

Journée 2 – mercredi 10 mai

8h30 à 9h00 : Accueil

9h00 à 10h30 : La sexualité comme objet : quelle position du chercheur/e ?

  • Étudier le travail du sexe des hommes: défis et enjeux éthiques, méthodologiques et épistémologiques. Maxim Gaudette, candidat à la maitrise, Université d’Ottawa
  • La sexualité des 10-12 ans à l’école japonaise : difficultés et limite de l’enquête de terrain. Henninger Aline, post-doctorante, Institut National des Langues et Civilisations Orientales
  • Déclinaison de l’implication du chercheur dans une recherche sur la conjugalité au Sénégal. Nicolas Faynot, doctorant en anthropologie (LADEC) – chargé de cours, Université Lumière Lyon 2

10h30 à 11h00 : Pause

11h00 à 12h30 : Médicaliser la sexualité, sexualiser la médecine

  • Discipliner l’« éréthisme sexuel » du tuberculeux dans le premier tiers du XXe siècle. Julien Gaillard, doctorant en Histoire à l’Université de Poitiers au sein du laboratoire CriHAM
  • La prévention des cancers associés aux papillomavirus humains ancrée en santé sexuelle : une approche centrée sur les adolescent(e)s. Charlotte Bauquier, doctorante, et Marie Préau, professeure en Psychologie sociale de la santé, Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS) EA4163, Université Lumière Lyon 2
  • Repenser le risque VIH ou repenser la sexualité ? La Prophylaxie pré-exposition comme technologie de prévention en milieu gai. Gabriel Girard, sociologue, chercheur post-doctoral à l’IRSPUM

12h30 à 14h00 : Lunch

14h00 à 15h30 : Discours sur la sexualité et savoirs en tension

  • L’épanouissement sexuel au centre des discours sur la chirurgie esthétique des organes génitaux. Raphaëlle Bessette-Viens, chargée de recherche, Hélène Martin, docteure en anthropologie et professeure et Rebecca Bendjama, chargée de recherche à la Haute école spécialisée de travail social et de la santé (HES·SO)
  • Éclairage anthropologique de la construction politique des mutilations génitales féminines aux Nations unies. La Colombie devant le CoEDEF. Anna Schmit, docteure en anthropologie sociale et chercheure associée, IIAC Institut interdisciplinaire de l’anthropologie du contemporain
  • Le discours de la « sexpertise » chez les auteures/travailleuses du sexe: un défi multiple pour les savoirs sexuels? Yagos Koliopanos, doctorant en sociologie, Université Paris Ouest Nanterre La Défense

15h30 à 16h00 : Pause

16h00 à 17h30 : Sexualités et groupes minoritaires : savoirs croisés

  • La production de savoirs à l’intersection du handicap cognitif et de la sexualité.Michèle Diotte, doctorante au département de criminologie, Université d’Ottawa
  • Les dispositifs de construction des savoirs sur la sexualité des personnes trans, pourquoi faire une revue critique de la littérature en sexologie clinique? Denise Medico, Ph.D., professeure en sexologie, Sophie Charron et Julia Goupil, département de sexologie, UQAM
  • Les savoirs sur le BDSM : d’une pathologisation à une approche compréhensive. Gilles Chantraine, chargé de recherche au CNRS, Université de Lille 1