C’est une « chronique hivernale », ou environ. Une de celles que le voyage transatlantique m’inspire, en fait. Deux voix, deux chanteurs et surtout deux poètes s’y croisent, parce qu’au dessus de l’océan, je pense souvent à l’un, trop tôt disparu, et à l’autre, parce c’est lui.

Atlantique Nord

S’envoler entre Montréal et Paris (et vice-versa), c’est d’abord une histoire d’Atlantique Nord. Entre la Bretagne et le Québec, qui sont un peu le « Far West » et le « Far East » de deux continents ! C’est pour ça que la chanson de Richard Desjardins m’a tout de suite plu, je crois.

« En dérive, en que’que part
sur l’Atlantique Nord »

S’approcher des étoiles

De là, l’avion a décollé, on s’éloigne des côtes, et c’est le ciel qu’on regarde, en fait on ne sait plus très bien distinguer nuages, ciel et mer. Fascinant et inquiétant, de s’approcher (un peu) des étoiles. Et c’est une chanson d’Allain Leprest qui refait surface…

« Paraîtrait que de ta capsule
On voit la Terre comme une bulle
Un lion te salue de sa jungle
Et l´étoile polaire t´épingle
Ses cinq branches sur la poitrine
Good bye Gagarine »

Pas trop près quand même…

Mais bien sûr, Allain Leprest n’a pas écrit que des chansons réjouissantes (!). Celle-ci, je l’apprécie mieux sur la terre ferme ! Parce qu’elle est rudement belle.

« Mon destin, ça n’était qu’une paire de ciseaux
Qui guettait mon envol pour me trancher les ailes »

Une chanson de Desjardins

Pour finir, et parce que je trouve que c’est une injustice majeure, j’ai hâte que quelqu’un écrive un si bel hommage à Leprest !

Bonne fin d’année à tou-te-s !